Carte de formation des Lycées Généraux et Technologiques (LGT): qu’envisage le rectorat pour la rentrée 2021?

Des propositions d’ouverture et de fermeture d’options, de spécialités, de langues vivantes, de sections bilangues, de sections européennes et orientales (SELO) et de classes à horaires aménagés ont été présentées. C'est au Comité Technique Académique de janvier qu'un vote à ce sujet aura lieu.

Les grandes lignes  :

  • Voie technologique:
    • Ouverture de STI2D dans deux établissements, de S2TMD également dans deux établissements, d’une ST2S et Seconde GT dans un établissement.
  • Voie générale:
    • Stabilité du nombre d’options technologiques en seconde par rapport à 2020 (moyenne de 2,68 par établissement).
    • Moyenne de 4,4 options/ établissement en 1ère.
    • Augmentation du nombre de spécialités : de 8,6 /établissement en 2020 à 9, 4 en 2021
      • Forte augmentation de la spécialité NSI : 48 établissements en 2019, 55 en 2020, 56 en 2021
      • Forte augmentation de la spécialité LLCE monde contemporain : de 41 à 53 EPLE le demandent.
    • Grande stabilité de la carte des spécialités en terminale
      • La spécialité « Maths expertes » concerne 83 établissements soit 98,3 % des EPLE
    • Cinq fermetures de LVC.
  • Les refus d’ouvertures pour la rentrée 2021 sont justifiées soit par une insuffisance du travail en réseau d’établissements, par des ressources humaines insuffisantes ou encore un déficit de compétences (des formations qui n’ont pas pu avoir lieu à cause de la crise sanitaire). Le projet doit, dans ces cas-là, être retravaillé pour une éventuelle ouverture en 2022.

 Ce qu’en pense le Sgen-CFDT Nord-pas-de-Calais :

  • La multiplication des spécialités dans un établissement est positive car elle offre un vrai choix de parcours aux élèves mais peut poser des difficultés d’organisation (notamment des EDT) et de moyens.
  • Les parcours atypiques sont d’ailleurs dans l’esprit de la réforme mais posent également des problèmes d’organisation d’Emplois du temps.
  • Langues vivantes « rares » et les LVC de manière générale sont mises en difficulté par la réforme. Comment y remédier ? Le rectorat n’est pas favorable à un code dérogatoire mais à une stratégie de communication dans la logique bac – 3 bac + 3 avec projet, motivation sur le long terme pour la langue vivante choisie.
  • La possibilité de suivre une spécialité dans un autre établissement théoriquement faisable, très rare dans les faits. Problème de travail en réseaux d’établissements très peu développé (il y a plutôt une concurrence entre établissements), organisation lourde…