Classe exceptionnelle second degré

En effet, depuis le 21 juillet, les résultats des promu.es à la classe exceptionnelle dans le second degré sont publiés sur le site académique

Des résultats toujours plus tardifs, alors même que la loi de transformation de la fonction publique devait simplifier le fonctionnement : plus aucun temps pris en discussion en CAPA, plus de risque de propositions de correction d’erreurs puisque les organisations syndicales ne sont plus présentes et n’ont pas les projets.

Un véritable déni de démocratie

Non seulement, les organisations syndicales ne sont plus invitées aux discussions, mais elles ne sont même plus informées des dates de publications des résultats. Pourtant, le Sgen-CFDT l’avait précédemment demandé lors des résultats de la hors-classe.

Cette manière de faire n’est pas digne d’une grande démocratie, et ne peut que provoquer des critiques et des interrogations par rapport au manque de transparence.

Pour cette campagne, les critères  d’appartenance au vivier 1 ont été élargis : passage de 8 à 6 ans pour les fonctions particulières, qui elles-même ont été élargies aux conseillers en formation continue, aux enseignants exerçant dans les établissements pénitentiaires et les centres éducatifs fermés ou dans les écoles et établissements bénéficiaires d’un « contrat local d’accompagnement »

Et par ailleurs, le taux d’un minimum de 80% des promu.es qui doit venir du vivier 1 a été baissé, ce qui donne un peu plus de possibilité aux collègues du vivier 2.

Depuis plusieurs années, les collègues du 1er vivier étaient alors promu.es à la classe exceptionnelle l’année suivant leur promotion à la hors classe. Ce n’est désormais plus le cas. On suppose que c’est l’élargissement du vivier qui ne permet plus ce passage automatique.

L’égalité professionnelle n’a pas été respectée

Si on peut se satisfaire d’un taux de promues proche du taux de promouvables chez les femmes dans les corps des CPE, des Psy-EN, des PLP et des PEPS, on note, et nous avons d’ores et déjà interrogé le rectorat, que cela n’a pas été le cas chez les certifiés : il y a près de 10 points de moins de promues que de promouvables. Nous attendons actuellement la réponse du rectorat à ce sujet.

Suite à notre interpellation, les services nous ont rapidement répondu :

 » Il y a en effet une petite erreur. J’ai demandé qu’elle soit corrigée et que l’arrêté collectif publié soit modifié.

Les femmes représentent en réalité 58,38% des promouvables et 63,35% des promotions. En effet, au vivier 1 il n’a pas été possible de rétablir une parité totale en respectant le barème, ce qui explique ce décalage. »

Le Sgen-CFDT, très sensible à l’égalité professionnelle, reste cependant insatisfait du décalage de 5 points.

arrêté collectif relatif à l’avancement au grade de professeur d’EPS de classe exceptionnelle au 1er septembre 2022 arrêté collectif relatif à l’avancement au grade de psychologue de l’Education nationale de classe exceptionnelle au 1er septembre 2022 arrêté collectif relatif à l’avancement au grade de CPE de classe exceptionnelle au 1er septembre 2022 arrêté collectif relatif à l’avancement au grade de PLP de classe exceptionnelle au 1er septembre 2022