Formation Neurosciences…. début du compte rendu de la formation du 1er Avril 2022

"Des professeurs sereins pour des élèves qui apprennent :
Mémoire et émotions à la lueur des neurosciences"

Quelques éléments du colloque : « DES PROFS SEREINS POUR DES ÉLÈVES QUI APPRENNENT »

– Processus de mémorisation

– liens entre émotions et mémorisation

PLAN des exposés :

1) Le développement cérébral

2) Comment se forme un souvenir ?

3) Emotions/ mémorisation

4) Les émotions dans les apprentissages

5) la régulation du stress

6) l’introduction des neurosciences dans l’éducation

Une rapide introduction nous présente l’arrivée des neurosciences, en particulier portée par Jean Luc Berthier, mais à destination des collèges et lycées (son site https://sciences-cognitives.fr/) . Neuro’éduc ambitionne aussi de s’adresser aux parents. Il sera question de l’aspect fondamental, du substrat biologique du souvenir, du rôle des émotions dans la mémorisation et des effets du stress.

1) Le développement cérébral

Les connaissances en sciences cognitives sont récentes par rapport au mode de fonctionnement car c’est depuis les années 1980 qu’un bond en avant a été fait avec l’arrivée des IRM et autres machines qui étudient le vivant.  Ce champ de savoirs étudie les mécanismes du système nerveux.

 

 

Il y a interaction avec les disciplines de psychologie cognitive qui étudient le fonctionnement du cerveau en train d’agir, comme par exemple les sciences de l’éducation, biotechnologie, neuropsychiatrie, neuro psychologie, pédopsychologie, pédopsychiatrie…. L’intelligence artificielle apporte alors beaucoup, avec le projet de la fabrication d’un cerveau artificiel. Ces études sont coordonnées par Paris-Saclay (https://www.universite-paris-saclay.fr/laboratoires/institut-des-neurosciences-paris-saclay) , dont Stanislas Dehaenes est à la tête. Se mêlent les travaux de neurobiologistes, de neuropsychologues et de neuropsychiatres.

 

 

Références bibliographiques : L’école du cerveau d’Olivier Houdé.

                                                              Un rapport de l’OCDE de 2007.

Le cerveau est un organe précablé pour le langage, l’espace (maths), les émotions, mais pas pour lire. La lecture nécessite beaucoup d’efforts. Pour faire réfléchir, pour apprendre, on se rend désormais compte qu’on a besoin des émotions. Elles sont présentes de toute façon.

Un cerveau est conçu pour oublier (pendant la nuit, il fait le tri de ce qui ne sera pas gardé). Apprendre, mémoriser demandent un maximum d’efforts. La phrase qu’on emploie souvent « Les leçons doivent être sues » ne va pas de soi.

Être professeur est un défi relevé au quotidien.

 

Vidéo : Le cerveau est mature à 25 ans. Importance de l’hygiène de vie (alimentation, sport).

Hippocampe : zone des souvenirs

L’amygdale : se déclenche quand l’expérience est désagréable.

Le corps humain a d’énormes pouvoirs : lors de la grossesse, ce sont 3 000 neurones qui se créent par seconde. A trois mois de grossesse, un enfant entend les syllabes. A la naissance, un bébé possèdent 100 milliards de neurones.

De 0 à 1 an, c’est le système limbique qui se développe, foyer des sentiments de la colère et de la peur.

De 1 an à 12 ans : le cerveau se développe (consommant l’équivalent de 3 sucres par heure et ayant besoin d’oméga 3).

De 12 ans à 18 ans, ce sont toutes les connexions qui se mettent en place. A l’adolescence, le cortex préfrontal s’oppose au système limbique, ce qui explique une certaine instabilité émotionnelle. L’élagage est massif (ce qui lui semble inutile), le cerveau se spécialise. La puberté est de plus en plus précoce ; mais il y a une différence entre adolescence et puberté. C’est un âge où la testostérone est très présente et participe aux dérèglements. Cela a un impact sur la socialisation, dans la recherche de plaisirs et de sensations

De 18 à 25 ans, le cortex préfrontal muri. Le cerveau pèse alors en moyenne 1,3 kg, constitué de 78% d’eau et de 10% de graisse.

Le sport est nécessaire, il apporte l’oxygène à l’hippocampe. A partir de 65 ans, la capacité intellectuelle diminue (mais il est possible de la maintenir).

.

La partie préfrontale du cerveau (cortex) « combat » ces émotions du système limbique (c’est lié à la réflexion et à l’éducation).

La plasticité cérébrale montre l’intérêt du principe d’éducabilité. L’épigénétique montre qu’on peut déclencher des choses par l’environnement.

Vidéo sur l’orphelinat de Roumanie avec des enfants et adolescents en isolement sensoriel. Ces orphelinats ont créé des enfants sans émotion ; 1/3 d’entre eux mourait. Cf Cyrulnik

Sans émotion pas de développement : les enfants souffrent d’hospitalisme.

Quand il y avait adoption, le cerveau pouvait se régénérer.

 

Sans émotion, pas de cognition ; tout ne se joue pas avant 6 ans !

 

Aux cycles 1 et 2, le système limbique est très prégnant, les émotions dominent : intelligence émotionnelle.

La synaptogenèse est la plus forte : profiter de la surplasticité du cerveau pour le nourrir de nouvelles expériences, de découvertes, d’explications.

Modèle de livret 2 feuilles

 

SUITE DU COMPTE RENDU SUR LE SITE ADHERENT – Mot de passe : le code indiqué sur votre carte d’adhérent (réponses à la carte) (ou me contacter rloppinet@sgen.cfdt.fr)

Protégé : Formation neurosciences…. Compte rendu complet de la journée de formation du 1er Avril