Refus systématique des mi-temps sur autorisation

L’explication du DASEN sur le refus des mi-temps sur autorisation

Le département du Nord sera déficitaire en enseignant à la rentrée 2017.

Dans ces conditions, est d’ores et déjà envisagé un recrutement de vacataires. On connaît les difficultés à pourvoir à ce type de recrutement et les difficultés auxquels sont confrontés ces enseignants amenés à prendre en charge des élèves sans aucune formation, préparation. Cette mesure concernant les temps partiels permettrait de récupérer entre 20 et 25 postes (équivalent temps plein).

La réaction du Sgen CFDT

Nous regrettons que cette mesure soit décidée sans concertation avec les élus du personnel, sans information préal

able. Nous avons appris, dès le lendemain, que le DASEN a déjà demandé aux IEN d’informer les collègues

concernés.

De nombreux collègues sont à mi-temps depuis plusieurs années, se sont organisés en conséquence et cette décision arrive trop tardivement pour par exemple faire des choix différents en terme de carrière et donc de participation au mouvement.

Pour certains collègues, ce temps partiel choisi est nécessaire pour faire face à leurs responsabilités familiales, pour faire face à des soucis de santé ou encore pour faire face à la gestion de leur classe. Obliger tous ces collègues à travailler plus pourrait entraîner des déséquilibres importants pour ces collègues avec des conséquences prévisibles sur leur investissement, leur travail et donc sur leurs élèves et les équipes éducatives de l’école.

Nous allons saisir nos représentants du Sgen-CFDT nationaux pour qu’ils interviennent auprès du Ministère afin de signifier notre opposition à ces mesures qui une fois de plus touchent à nos conditions de travail qui, convenons-en, ne vont pas en s’améliorant. (durcissement des conditions pour avoir une autorisation d’absence, difficulté à se faire entendre sur les choix des horaires de notre école, nombreux chantiers en cours…).

Le Sgen-CFDT vient d’interpeller le DASEN par courrier pour lui demander de ne pas appliquer cette mesure de manière automatique. Que chaque situation puisse être étudiée par les IEN et les représentants du personnel afin que cette mesure (que nous rejetons par ailleurs) ne devienne pas contre-productive.