Alerte COMUE – Lille Nord de France : ARTU 2019-2020

La DRAC ne financera la résidence ARTU 2019-2020 ...

Suite à la décision d’en finir avec la ComUE LNF et indépendamment de l’instruction concernant l’intégration de l’ESPE au sein de l’université de Lille, le Sgen-CFDT Nord Pas-de-Calais a alerté à plusieurs reprises les décideurs régionaux (rectorat, conseil régional, présidents des universités) sur le maintien des missions de coordination territoriale ainsi que sur la nécessité de disposer d’éléments concernant l’organisation et la
pérennité des missions transversales et des emplois, notant au passage l’urgence d’une décision sur certains dossiers.

Aujourd’hui, nous y sommes : nous venons d’apprendre que la DRAC ne financera la résidence ARTU 2019-2020 qu’à la condition qu’il y ait un engagement institutionnel pour en assurer le suivi de janvier à avril
2020.

L’appel à candidatures pour la résidence ARTU 2019-2020 (immersion d’un mois cet automne puis travail de l’artiste avec les enseignants et étudiants du 6 janvier au 11 avril 2020) a été lancé comme de coutume
en février 2019 pour une nouvelle réalisation. La phase d’instruction en cours comprend un jury de sélection de dossiers (une trentaine de propositions reçues) le 27 mai, préalablement aux auditions du 4
juin.

La région est satisfaite des actions conduites par le service culture de la COMUE LNF et serait d’accord pour poursuivre le financement de ses actions dont la résidence ARTU si les universités s’accordent sur le
maintien d’une animation régionale de l’ESR.

Aussi le Sgen-CFDT rappelle l’urgence à s’engager et statuer sur l’avenir de ces missions de coordination territoriale en tenant compte des compétences et activités, reconnues mais menacées, en l’absence d’un
processus conciliant décisions organisationnelles et échéances de subventionnement.

L’urgence vient du fait qu’il n’est pas pertinent d’organiser le jury du 27 mai puis les auditions du 4 juin pour ensuite tout annuler !

Les compétences développées par les personnes exerçant leurs missions depuis plusieurs années ont été reconnues par le récent rapport de l’HCERES. Quelle serait la cohérence politique de nos dirigeants
universitaires à se priver de ce qui a été mis en place ? En la matière, toute volonté de démontage ne pourra être que dénoncée et nous n’y manquerons pas !