Examens session juin 2023 collège et LGT: une stabilisation des pratiques ?

Jeudi 1° juin dernier s’est tenu le dernier comité de suivi des examens. Ces rencontres entre les services du rectorat et les OS permettent de faire un point sur la situation, de recueillir des informations et de remonter remarques et points de vigilance.

Que retenir au sujet du Diplôme National du Brevet (DNB) ?

  • Le nombre de copies par correcteur sera sensiblement le même que l’an passé.
  • Exempter les correcteurs de surveillances ? (pour le bac, c’est le cas pour les correcteurs de français et de philo).
    • Le Rectorat indique qu’il n’y a pas de consignes nationales, et que les convocations de surveillance dépendent du chef du centre d’examen.
    • Il ne formule pas de réponse favorable, mais la remarque sera remontée aux chefs de centres d’examen.
  • Qui surveille que lorsque d’autres établissements sont rattachés à un centre d’examen ?
    • constat: les personnels du collège hôte sont souvent davantage mis à contribution pour les surveillances. Le Rectorat rappelle que le chef de centre peut convoquer les collègues des autres établissements en concertation avec les autres CE.
  • Ce sont bien deux journées de correction qui sont prévues… Cependant, on peut observer des pressions sur les collègues pour que la correction soit bouclée sur une journée. Le Rectorat et le corps des inspections confirment que la correction doit s’effectuer sur les deux journées, et ils insisteront sur ce point.

Que retenir au sujet du Bac général et technologique ?

Épreuves de spécialités de mars:

  • 36 recours pour problèmes techniques (page manquante, passage mal scanné, … etc.) ont été déposées. 26 entre-elles ont reçu un avis favorable et ont fait l’objet d’une modification de la note.

Grand oral:

  • une nouveauté: des coordonnateurs sont prévus dans les centres. Les collègues concernés ont eu une  formation le 12 juin en présentiel. Un webinaire est également prévu pour les collègues néo-examinateur.
  • Tous les candidats doivent présenter leur fiche mentionnant les deux questions. Elle doit être signée par les enseignants de spécialité (leur signature n’est en rien une validation, mais la preuve d’une démarche administrative respectée) et porter le cachet de l’établissement. Les établissements auront les doubles de ces fiches en cas de suspicion.
  • instauration d’une pause le mercredi.

Lettres et philosophie: enseignant.e.s les plus impacté.e.s par la charge de travail induite par les épreuves finales.

  • La DEC (Direction des Examens et des Concours) et le corps des inspecteurs ont œuvré pour maximiser le vivier des correcteurs, et les services ont essayé d’élargir au maximum la plage de correction (10,5/11 jours pour la philo et 12 jours pour les EAF).
  • Pour le calcul du nombre de copies par correcteur sont pris en compte :
    • Le nombre de jours d’interrogation aux épreuves du Grand Oral et de l’oral de français, décomptés.
    • Les enseignants ayant corrigé en BTS ont une demi-charge de copies.
    • Les temps partiels.
    • Les coordonnateurs de l’oral ont une demi-charge de copies.
  • instauration d’une pause le mercredi.
  • lieu de convocation aux EAF orales en fonction de l’adresse personnelle de façon à limiter la fatigue des collègues. Les collègues doivent veiller à la mise à jour de leur adresse personnelle.

Que retenir au sujet du BTS  ?

  • demande que les collègues qui exercent en deuxième année soient convoqués prioritairement aux corrections. Les collègues de première année ont toujours les élèves et doivent boucler leur progression.
  • La Rectrice a accordé une à deux journées de décharge pour la correction des épreuves. Si la mesure est louable, les organisations syndicales font remarquer que les collègues n’ont pas eu le choix pour les dates de ces journées, et que pour certains collègues la décharge accordée n’a pas eu d’effets.
  • demande que les correcteurs des épreuves écrites aient la même disposition que les correcteurs des épreuves de spécialité : un maximum de quatre demi-journées accordées par le chef d’établissements sur proposition des enseignants.
  • Cette demande s’étend aux collègues correcteurs des bacs internationaux et binationaux qui ont vu leurs copies dématérialisées pour la première fois.