Le GDDE du 18 avril 2024 dans le Nord

Le Groupement Départemental des Directeurs d’Ecole (GDDE) du Nord s'est réuni le 18 avril 2024, avec la direction académique.
Un certain nombre de sujets avaient été préparés pour améliorer le quotidien des centaines de directeurs d'école du département.

Le Groupement Départemental des Directeurs d’Ecole (GDDE) est constitué de directeurs d’école volontaires représentants les petites et grandes écoles, les écoles rurales ou urbaines, etc. Ils sont issus des 9 bassins du département. Ils ont donc été désignés par l’administration comme représentatifs de leur type d’école et du bassin d’origine. Ils sont accompagnés de représentants du personnel, légitimés par les élections professionnelles de 2022.

Communiquer entre directeurs

Afin d’alimenter la réflexion du GDDE et à la demande des membres du groupe, les services de la direction académique vont créer dans les semaines à venir une boite mail fonctionnelle par bassin. Celle-ci permettra à tous les directeurs d’école de faire remonter des problématiques, des questions, des suggestions sur leur métier de directeur au quotidien au directeur « membre » de son bassin (chaque membre du GDDE représente un des 9 bassins du département).

Il est rappelé que le GDDE n’a vocation qu’à étudier les demandes qui sont à la main du directeur académique (le Dasen ne peut pas donner un temps de secrétariat par exemple). Le directeur membre du GDDE pourra également envoyer des messages à l’ensemble des directeurs du bassin.

Les APC, les récré, et les journées gratuites

Le Directeur académique accède finalement à la demande du GDDE : il adressera en fin de cette année scolaire un courrier rappelant la réglementation en vigueur qui permet aux directeurs de s’exonérer des APC ou de la surveillance des récréations. Le directeur pourra alors s’appuyer sur ce courrier pour prendre les décisions qui le concerne sur ces deux sujets.

Une partie du courrier sera aussi consacré aux attendus en ce qui concerne la deuxième journée de pré-rentrée et la journée de solidarité.

La formation entre pairs

Le directeur académique rappelle que les textes prévoient bien six heures de formation entre pairs pour les directeurs qui ne sont pas en plan français ou math (sur les 18h). Il explique que les directeurs n’ont pas à aller au-delà des temps de formation prévus par les ORS (Obligations Réglementaires de Service).  Sur ce temps d’échange, une demande formulée il y a quelques années déjà va enfin se concrétiser : l’an prochain, les directeurs pourront bénéficier de 3 heures de formation sur les outils numériques (Onde, Eduline…) pour notamment apprendre à utiliser toutes les potentialités des outils mis à notre service. En cette fin d’année, quelques directeurs volontaires pourraient en bénéficier.

La double authentification de l’ENT

Les membres du groupe ont pris connaissance de la mise en place d’une double authentification pour les administrateurs des ENT. Les directeurs ou adjoints administrateurs recevraient sur leur téléphone portable personnel un code pour pouvoir s’authentifier.

Les membres du groupe demandent à ce que cette authentification se fasse plutôt par un code reçu sur leur boite académique. La transmission de leur n° de téléphone à un opérateur privé ne nous semble en effet pas opportun. Le directeur académique souscrit à notre réflexion et demandera au service d’étudier cette alternative. Le Sgen-CFDT souligne au directeur académique que la double authentification est prévue au retour des vacances de printemps et qu’il faut donc traiter cette question en urgence.

Le PPMS unifié

La circulaire du 5 octobre 2023 de la rectrice, dont l’objet était « les mesures de sécurité et de gestion de crise applicables dans les écoles et établissements scolaires », mentionnait en son dernier paragraphe : « je reviendrai vers vous prochainement au sujet de la circulaire du 8 juin 2023 pour évoquer la structure des nouveaux PPMS unifiés et l’organisation académique ». Les membres du groupe demandent donc au Dasen du Nord où en est la planification du passage au document unifié. Ils demandent également si les municipalités ont été informées par la rectrice ou son représentant de leur nouvelle responsabilité dans ce domaine. Le directeur académique reconnait que c’est un sujet qui n’a pas été traité mais qu’il faudra s’y atteler.

Décharge des directions des petites écoles

Les directeurs de ces petites entités sont en souffrance devant la charge de travail. 12 jours statutaires sont prévus, mais ils ne sont pas toujours attribués par indisponibilité de remplaçants. Ces journées sont parfois communiquées la veille, ce qui ne participe pas d’une planification du travail optimale.  Les membres du GDDE demande si une priorité pourrait être envisagée pour les décharges de ces écoles ? Serait-il possible lors de la prochaine carte scolaire d’allouer des moyens supplémentaires pour réaliser ces temps ?

Le Dasen explique que c’est un sujet sur lequel il souhaite travailler lors de la prochaine carte scolaire en attribuant les titulaires de secteur nécessaires dans les circonscriptions afin que ces décharges soient moins tributaires du remplacement (l’IEN-A calcule qu’il faudrait 25 ETP). Pour la rentrée prochaine, le Dasen explique avoir gardé des postes en réserve, s’ils ne sont pas tous absorbés fin aout pour ouvrir (ou ne pas fermer) des classes dans les écoles qui en auraient besoin, et si les délégués du personnel le suivent sur cette question, il attribuera ces quelques moyens à ces décharges. C’est un sujet sur lequel travaille depuis de nombreuses années le Sgen-CFDT estimant que les textes doivent être respectés en ce domaine. Le Sgen-CFDT demande à ce qu’on puisse disposer d’un état des lieux précis sur les temps de décharge qui n’ont pas été donnés cette année, en connaitre les raisons, mais aussi les conditions dans lesquels elles ont été octroyées.

Implantation des postes de stagiaires dans les écoles

Certaines écoles accueillent depuis 5 ans voire davantage d’années ces nouveaux personnels. Une charge de travail supplémentaire est réalisée par les directeurs concernés sans rémunération ni contrepartie. Le directeur académique explique qu’il n’a pas l’intention de bouger sur cette question tant que l’organisation de la nouvelle formation des PE en chantier n’est pas arrêtée. Le sgen-CFDT adhère à cette remarque mais se demande cependant si au sein d’une circonscription il ne serait pas possible aux IEN de faire davantage « tourner » les postes berceaux en se servant des postes disponibles notamment suite aux départs en retraite.