la CFDT décline autour du pacte de pouvoir de vivre des revendications sociales et écologiques parce que la question de la fin du mois n’est pas opposable à la fin du monde.
Quel été ! Et demain quelles responsabilités ?
La question de la transition écologique n’est pas simplement le problème de nos gouvernements mais bien celui de tous les citoyens. Devant ce qu’aucun d’aucun considère l’inaction climatique du gouvernement ou des mesures qui préservent avant tout les modes de consommation et de déplacement d’un autre siècle, la CFDT décline autour du pacte de pouvoir de vivre des revendications sociales et écologiques parce que la question de la fin du mois n’est pas opposable à la fin du monde.
L’ancien monde est derrière nous …. Le nouveau reste à construire !
Alors, il faut agir. Agir dans les entreprises et les administrations pour aller plus loin, convaincre, changer nos pratiques de consommation et de déplacement, informer et former. Et l’Université avec ses 30.000 étudiants, ses 2.000 agents publics doit être en à l’avant-garde du changement attendu. Et il faut aller vite et plus loin. La 2ème rentrée Ecolo, (le 29 septembre) n’est pas un gadget mais doit être le point de départ d’un changement de paradigme et la mise en place de notre révolution culturelle.
Alors oui, il y a la politique de l’Etat qui doit accompagner la rénovation énergétique de nos bâtiments ….
… mais l’université, nous devons agir sur notre quotidien.
L’Université doit revoir sa politique autour des déplacements des étudiants et des personnels en mettant en place un plan de mobilité pourtant obligatoire depuis 2018 pour les entreprises !
Pour ce faire, il faut accompagner les salarié.es et proposer de nouvelles organisations de travail qui prennent en compte les temps de vie et des conditions de déplacement des agents. Pour se faire, la mise en place d’un conseiller mobilité pourrait être une expérimentation pour accompagner les personnels à réfléchir les organisations de travail et les temps de déplacement.
Mais il faut aussi pour lutter contre l’aberration des déplacements des étudiants en voiture au sein de la Métropole. Quel contre-sens politique, par exemple, le parking des Deux-Lions, au pied du tram ! Nous proposons de supprimer les parkings étudiants des Deux-Lions et de l’IUT et de créer à la place des espaces de verdures, un parking vélo sécurisé de 500 places et sur le site des Deux-Lions, un plateau sportif. Ni les étudiants de Médecine, ni les étudiants des Tanneurs n’ont de parking….
Sur le site des Tanneurs, nous proposons de créer un parking vélo sécurisé de 500 places sur un espace du 2ème sous-sol surdimensionné pour l’accueil des voitures des personnels. Ce qui ne changerait en rien aux possibilités de stationnement des personnels.
Et pour ces deux projets, nous proposons de mobiliser les crédits sous-utilisés de la Contribution Vie étudiante et citoyenneté.
Nous proposons également que l’Université s’invite dans le débat autour de la ligne de tramway et des lignes à haute fréquence car nous sommes les premiers concernés avec les sites de Tonnelé, Gouazé, Trousseau, Grandmont, Fromont, Tanneurs ou Jean Luthier.
Enfin, nous proposons que la commission des moyens étudie la fin des remboursements en voiture dès lors qu’un déplacement en train ou sur un réseau de transport en commun est à disposition.
Voilà quelques propositions en débat mais nous en avons d’autres tant sur la nécessaire intégration des thématiques autour de la transition écologique dans nos formations (voir la lettre de cadrage) que la formation des agents publics aux bonnes pratiques d’achats mais également des pratiques au quotidien (chauffage, utilisation des outils numériques).
L’ancien monde est derrière nous …. Le nouveau reste à construire !
Le réseau des Sentinelles vertes de la CFDT
Lancé officiellement en septembre 2021, le réseau des Sentinelles vertes de la CFDT gagne en notoriété, en militants impliqués, et ses groupes de travail ont produit un nombre impressionnant d’outils à destination des équipes CFDT pour faire progresser la transition écologique dans les entreprises et les administrations.
“Verdir notre syndicalisme”
Mais c’est principalement dans les entreprises que l’action des Sentinelles porte ses fruits. Certains de ses militants, par exemple chez Capgemini ou au sein de diverses entités du groupe Orange, ont développé des ateliers de Fresque du climat ou Fresque du numérique. Plusieurs sentinelles sont même devenues « fresqueurs » – ils se sont formés à l’animation de ces ateliers. Chez Bayard Presse, à l’INA (Institut national de l’audiovisuel) ou chez Orange, des militantes ont permis de transformer les pratiques de leur restaurant d’entreprise : mise en place de stand végétarien, formation à la cuisine végétarienne, politique de réduction des déchets…
Le chantier est vaste. Il faut d’abord sensibiliser les salariés et « user de pédagogie pour faire évoluer les pratiques. Ne serait-ce que dans l’utilisation et la gestion des mails (envoi, stockage…) ou au sujet des usages numériques. Il existe des pratiques moins énergivores que d’autres – par exemple télécharger un programme plutôt que de le regarder en streaming –, qu’il faut faire connaître », indique Audrey. Même préoccupation pour l’équipe CFDT d’Orange, qui a décidé d’organiser des heures mensuelles d’information syndicale concernant « l’urgence climatique et le Pacte du pouvoir de vivre », explique Bruno, qui souhaite aller encore plus loin dans la sensibilisation des salariés en s’appuyant sur la mise en place, par l’entreprise, d’ateliers « fresque du climat » et « fresque du numérique ».