Redoublement : fin des allers-retours de la fiche navette

Les parents pourront toujours évidemment faire un recours dans les 15 jours qui suivent la notification de l’équipe.

Le conseil des maitres seul décideur

L’avis de l’IEN pour un premier redoublement n’est désormais plus nécessaire sauf s’il s’agit d’un enfant en situation de handicap et/ou d’un deuxième redoublement.

Il faudra néanmoins pouvoir argumenter que :

• La décision de redoublement a fait l’objet d’un dialogue préalable avec les représentants légaux de l’élève.
• Que cet élève ait pu bénéficier d’aides spécialisées (PPRE, APC, RASED ou stages de réussite…) qui n’ont pas permis de pallier les difficultés importantes d’apprentissage rencontrées par l’élève.

En cas de redoublement, l’équipe enseignante devra prévoir pour l’élève un dispositif d’aide. Aucun redoublement ne peut intervenir à l’école maternelle, sans préjudice des dispositions de l’article D. 351-7.

A l’école élémentaire, pour un élève en situation de handicap, une décision de redoublement ou de raccourcissement est prise après avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré.

L’avis du Sgen-CFDT

• Nous saluons le fait que les équipes soient davantage autonomes dans le choix de proposer ou non le redoublement même si auparavant les IEN émettaient un avis que les enseignants n’étaient pas obligés de suivre.
• Avec cette mesure le ministre Attal entend « redonner de l’autorité aux maitres » alors que dans le même temps, il prend un tas de mesures faisant de plus en plus de l’enseignant en élémentaire un exécutant. Ajoutons qu’on ne conçoit de toute façon pas un redoublement sans l’accord de la famille.
• Rappelons également qu’aucune étude n’a jamais conclu aux effets bénéfiques du redoublement. Par contre, il existe de nombreuses études pointant les effets négatifs.