Assistants de Prévention et de Sécurité dans l’académie de Lille: un redéploiement qui ne passe pas…

Le modification de la carte académique des APS source de tensions...

 Des missions de sécurité et de prévention

  • Les APS mettent en place des actions pour renforcer la sécurité , des actions de prévention
  • font de la formation
  • Recrutés pour une durée maximale de six ans

38 postes d’APS pout toute l’académie…

  • pour une académie qui compte 41 collèges en REP+ et une quinzaine de lycées APV ( (Affectation à caractère Prioritaire justifiant une Valorisation), c’est à dire des lycées  relevant du
    plan de lutte contre la violence.

Pourquoi le rectorat souhaite-t-il un redéploiement de ces postes ?

  • la carte de répartition des APS date de leur création, en 2012 et ne correspondrait plus aux réalités des territoires.
  • Cette politique serait impulsée par le ministère (plan climat scolaire et prévention des violences).

Pourquoi ce redéploiement est-il source de tensions ?

  •  Qui dit redéploiement sans création  dit bien sûr gain pour certains établissements mais perte pour d’autres, pourtant situés en éducation prioritaire ou en quartiers prioritaires de la politique de la Ville.
  • Ce redéploiement se fait dans un contexte tendu, peu après le meurtre de notre collègue AED de Nogent.
  •  Le redéploiement s’est fait sur un temps court  sans réelle concertation avec les directions d’EPLE.
  •  Ce redéploiement se fait par bassin en prenant un certain nombre de critères, qui n’ont pas été présentés de façon claire en amont aux organisations syndicales. Sont pris en compte entre autres l’IPS (Indice de position sociale calculé à partir des conditions socio-économiques et culturelles moyennes des professions des familles), les CSP et pour 20% les faits établissements de niveau 3 (faits d’une extrême gravité).
  • L’annonce de la suppression des postes s’est faite par courrier, certes annonçant un appel téléphonique d’explicitation et de recherche de solution individualisée pour chaque APS, mais vécue comme une annonce brutale par les personnes concernées.
  • Annonce faite aux chef.fes d’établissement en toute fin d’année, parfois en plein recrutement de personnels AED, alors qu’il sera proposé comme solution aux APS de devenir AED si les services le permettent.

 Ce qu’en pense la CFDT

  • questionner l’équité de la répartition des moyens s’entend et la CFDT ne s’y oppose pas.
  • Néanmoins, ceci doit se faire dans le temps long (programmation pluriannuelle) et en concertation avec tous les acteurs (communautés éducatives, organisations syndicales). 
  • salue la prise de contact téléphonique avec chaque APS et s’assurera qu’une solution ait bien été trouvée pour chacun.e d’entre eux-elles (dans le cas contraire, le rectorat a assuré que la mesure d’emploi ne serait prise qu’à la rentrée 2026).   
  • vote contre pour les raisons dites précédemment (précipitation du redéploiement, communication insuffisante, il faut des créations de postes)

Des réactions ? Un besoin d’accompagnement ?

Contactez-nous au 03 20 57 81 81  pendant les vacances scolaires:  jusqu’au 11 juillet et à partir du 18 août de 9 à 12h ou en écrivant à lille@efrp.cfdt.fr